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Hai Pham - Femme [Libre]

Spectre de Skorpionis
Spectrum
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Spectre de Skorpionis
Age du personnage : Inconnu
Messages : 929
Hai Pham - Femme [Libre] EmptyDim 1 Nov - 20:04


Présentation de


Hai Pham
CITATION





Nom : Pham
Prénom : Hai
Surnom : On a tous un ptit surnom !
Date de naissance : .../.../2983
Pays d'origine : Vietnam
Age : 32 ans
Statut : Célibataire
Métier : //
Groupe : Exilée
Rang : ///
Date d'arrivée : Jour et mois et année






Les apparences sont trompeuses
A QUOI JE RESSEMBLE RÉELLEMENT ?


Suivant l'image


A la découverte de votre esprit
QUEL GENRE DE PERSONNE JE SUIS ?


Le caractère est au choix, mais en cohérance avec l'histoire.


My life before come the Apocalypse
MA VIE AVANT QUE TOUT BASCULE...


Lieu du basculement, quelque part au Vietnam…

Cela faisait maintenant près d’une heure que Hai se tenait agenouillée devant le petit autel. Un autel fait en bambou et joliment peint d’un rouge vif. Elle adorait le rouge étant petite et Hai avait pris grand-soin aux travaux en pensant fortement à elle. Elle se souvenait avoir longuement pleuré ce jour-là et avoir fourni un immense effort pour maintenir des traits de pinceaux délicats. Au dernier coup de pinceau elle se souvenait de s’être littéralement effondrée avant de prêter serment qu’elle ne l’abandonnerait jamais. Aujourd’hui les chaudes larmes coulant d’une lenteur infinie le long de ses joues elle se rappela au serment qu’elle avait prêté en ce jour si funeste. Qu’était-il advenu de sa petite Lan ? Était-elle encore en vie après tout ce temps ? et un milliards d’autres questions n’avaient cesser de la travailler durant les cinq années qui suivirent le rapt. Cinq années de recherches partielles sans cesse entrecouper par d’autres impératifs. Cinq années de recherches infructueuses et dévastatrices pour le moral. De rage elle frappa le sol et hurla pour elle-même : « Bon sang ! Où que tu sois en ce moment, Lan, je te retrouverais et je jure de décimer le gang qui t’as enlevé ! » Son téléphone sonna et machinalement Hai l’ouvrit. Le message non signé disait « Stephan Harrer ; Skorpionis. Tu sauras alors où se trouve ta fille mais tu ne réalises pas encore le prix à payer. Bon courage, Salope ! »

Trois années après le Rapt...
Campement militaire chinois, mess des hommes du rang, quelque part en Afghanistan….


Hai et ses camarades, tous vietnamiens, entendaient nettement les cris des détenus torturés à l’étage d'en dessous. Les chinois avaient opté pour un sol vitré pour les terroriser et il se trouvait toujours un cadre supérieur chinois pour leur rappeler, même et surtout pendant les repas, qu’à tout moment l’un des leurs pouvait descendre d’un étage et vanter par la même occasion les vertus de la discipline militaire à la chinoise ! Sous ses pieds, Hai voyait un homme nu tenu et promené en laisse par une jeune et belle soldate qu’Hai ne connaissait pas. Cette dernière lui faisait faire le chien et l’obligeait tantôt à s’agenouiller tête baissée à ses pieds tantôt à se mettre à quatre pattes pour lui permettre de s’asseoir. Quatre autres soldats masculins riaient aux éclats se délectant visiblement de l’humiliation qui lui était infligé. Ils prirent de nombreux clichés. « Tout simplement écœurant… » dit-elle tout bas. Visiblement pas assez bas puisque son camarade à sa droite lui décocha un coup de coude et un regard sévère. Il avait raison. Il fallait se montrer particulièrement prudent. Une discrétion totale et une obéissance aveugle étaient requises, du moins fallait-il le laisser paraître… « Je descendrai bien leur casser la tronche à ceux-là… » songea-t-elle. Techniquement elle en avait les moyens : elle maitrisait déjà des arts martiaux avant d’être enrôlée de force dans les troupes supplétives vietnamiennes de l’armée impériale chinoise. Le Grand Voisin avait baptisé ses nouvelles troupes : « Les régiments du Tigre ». Un bien joli nom pour des troupes encadrées par des officiers supérieurs qui étaient tous chinois… Mais dans les faits Hai était coincée, cela ne l’aiderait en rien pour la recherche de sa fille que de finir sur le peloton d’exécution ! Si elle n’avait plus rien qui la retenait en ce monde elle serait sûrement passée à l’acte mais ce n’était pas le cas…  Son cœur se mit à battre plus vite à sa pensée et dans un râle elle souffla : « Lan, où est-tu ? ». Un supérieur chinois l’entendit et il se mit tout de suite à hurler : « Toi ! Tu as terminé de manger ! Amène ta gamelle et quitte cette pièce immédiatement ! » Et la voyant qu’elle hésitait il continua sur le même ton « Tout de suite j’ai dit ! Attention ! Tu veux mourir à petit feux ? Je demande de suite à ce qu’on te prépare ? Dis, c’est ça que tu veux ? » Sur un ton sournois il dit « non bien sûr… ce n’est pas ça que tu veux… » avant de hurler à nouveau « Alors amène tes fesses ici tout de suite !! » Poussée par ses camarades effrayés à l’idée de recevoir une punition collective, elle se mit contraint et forcée en route tenant son plateau-repas à deux mains. Une fois débarrassé de son menu fardeau elle passa saluer comme le voulait le règlement le supérieur mais dans ses yeux luisaient un désir de revanche. Elle ignora s’il le perçut ou non mais lorsqu’elle s’apprêta à franchir le seuil de la porte il l’arrêta de la main et lui dit d’un air interrogateur « Qui est donc cette…. « Lan » ?  Hai ne répondit pas et cela lui valut une gifle ainsi qu’un gros crachat qui atteignit ses yeux. Hai poussa un gémissement et détourna vivement la tête. « Hors de ma vu sale catin ! »

Dans les vastes et longs couloirs où dominait la couleur blanche Hai se mit en tête de solliciter à l’un de ses trop nombreux supérieurs un accès à une borne de communication. Déambulant longuement ne sachant à qui s’adresser pour cette requête singulière elle finit par croiser Ahn Min, une haut-gradée chinoise qui connaissait son histoire et l’avait prise en sympathie. Elle l’appela non sans la saluer juste après. Ahn lui répondit par un regard réprobateur. « Hai… Je devrais déjà être en réunion de sécurité… » lui souffla-t-elle. Hai s’excusa et formula sa requête que Ahn répondit par l’affirmative. Hai lui parla aussi de ce qu’elle avait vu au self, cet homme si cruellement humilié, et lui demanda si elle ne pouvait pas y mettre un terme. Compatissante Ahn lui prit la main et déclara « On en a déjà parlé Hai… Ces hommes sont fous, ils ne nous respectent pas, nous les femmes…. Et ils osent défier la Chine ! Notre Chine, Hai ! Ce que tu viens de me décrire est largement mérité ! Mais pour toi je veux bien faire une exception…. Je le fais exécuter par pendaison dès demain matin… En principe d’après son dossier il était prévu qu’il souffre encore plusieurs semaines… » Regrettant presque d’avoir accepté sa seconde requête, Ahn la laissa sur place après lui avoir donné un code d’accès temporaire à une borne de communication. La communication ne serait pas enregistrée cette fois-ci et Hai continua son chemin le cœur lourd de chagrin et la tête rouge de colère.

L’écran de la borne de communication s’illumina une fois le code entré. Elle dit « Mise en relation avec Bảo Quốc, Mumbai » et la connexion se fit instantanément. Le visage consterné de son interlocuteur s’afficha et il déclara : « Ah Hai c’est vous…. Je n’ai pas de nouvelles à vous apporter au sujet de la disparition de votre fille… l’enquête patine… C’est sûrement un enlèvement pour alimenter les réseaux de prostitutions d’enfants pour les touristes occidentaux… Vous savez votre fille, si toutefois elle est encore en vie, a sûrement quitté le Vietnam pour des états voisins… Thaïlande peut-être… je penche là-dessus » Ne pouvant plus se retenir et fondant en larmes Hai lui répondit en gémissant : « Mais quel genre de détective êtes-vous ? Je vous verse la quasi-totalité de ma paie depuis maintenant 6 mois et vous n’avez toujours pas avancé d’un pouce… » Entre deux sanglots elle réussit à dire : « Vous êtes un escroc… ». Le « détective » se tut un instant puis reprit : « Je suis navré, je ne peux pour le moment rien faire pour vous et en ce qui concerne les paieme… » Il n’eut pas le temps d’achever, Hai hurla « Fin de communication » et l’écran se remit en veille. Restant effondrée sur place un long moment Hai fut pris d’un espoir fou qui la sortit de son état cadavéreux. Elle se souvenait d’un nom de contact transmit sur un tract largué illégalement depuis les airs qu’elle avait ramassé un jour dans un Vietnam occupé… Le tract promettait maintes choses alléchantes contre informations.  Vite ! Il lui restait que peu de temps avant que son code ne soit désactivé ! Elle dit « Mise en relation avec « Goéland » et instantanément un interlocuteur à la barbe grisonnante fit son apparition. Un regard rusé la scrutait alors et il déclara « A qui ai-je l’honneur ? Et que puis-je faire pour vous être utile ? » On ne sut jamais ce que Hai lui concéda mais « Mr. Goléand  » lui promit qu’elle recevrait des informations utiles qui la permettrait d’avancer dans sa recherche une fois qu’elle se serait acquittée de sa mission de deux ans… Mettant fin à la communication, Hai quitta la salle ne se doutant pas un instant qu'on l'observait à bonne distance...

Ahn eut à la peine le temps de prendre place que déjà sa tablette se mit à vibrer. Une notification lui signala que les conversations pouvaient être écouté. Prétextant l'urgence elle s'excusa de devoir quitter si précipitamment la réunion. Elle quitta la pièce sous les regards médusés des autres officiers. Le Général Lee, le plus haut responsable de la conduite des opérations de l'Empire en Afghanistan, lui décocha une œillade lourde de reproches pour montrer qu'il était un vrai leader auprès de ses subordonnées. Le Général était en réalité quelqu'un de facilement manipulable et cela faisait bien longtemps qu'il lui manger littéralement dans la main. Ahn faisait ce qu'elle voulait quand elle le voulait sans avoir à rendre de comptes à qui que ce soit. La première conversation ne l'intéressait nullement, elle concernait un magouilleur vietnamien qu'elle ne connaissait que trop bien, hélas, mais qui avait son utilité pour identifier et infiltrer la myriade des réseaux contestataires de l'Empire. "Oh Hai... pauvre sotte... tu dois vraiment être désespérée pour avoir recours à ses services" s'amusa t-elle. La seconde conversation était cryptée par un algorithme étranger. Elle n'avait que la localisation approximative de l'interlocuteur, celui-ci agissait dans l'anonymat complet depuis la Russie. "Hai... il faut que nous ayons une petite conversation juste toi et moi". Elle donna les consignes à ses deux serviteurs dévoués Zhang et Jie et ils s'exécutèrent en silence.

Hai éprouvé par les derniers événements s'apprêtait à regagner le dortoir lorsqu'elle croisa au détour d'un couloir la jeune femme qui s'était acquittée avec tant de zèle de sa tâche de tortionnaire. Perdant tout contrôle Hai l'agrippa par le col et la plaqua violemment contre un mur. "Pourquoi as-tu fait ça ? Pourquoi l'avoir tourmenté de la sorte ? Où est donc passé ton honneur de combattante ? Allez, réponds !!" hurla Hai. Mais la figure de la jeune femme qui affichait jusqu'alors une expression de peur justifiée disparue au profit d'un sourire moqueur et l'instant d'après Hai s'effondra dans un grand bruit.

Lorsqu'elle reprit connaissance elle fut pris d'une violente quinte de toux et des frissons extrêmement désagréables la saisissaient. Elle grelottait, ses dents ne cessaient de claquer et elle mit un moment pour se rendre compte qu'elle était mouillée de part en part et que ses deux mains et ses deux pieds étaient prisonniers d'un carcan en bois. Deux types baraqués se tenaient en face d'elle et lorsque Hai les dévisagea elle leur trouva un regard vide de toutes émotions. "Comment est-ce possible ? ils ont l'air comme "absents" " songea t-elle. Soudain ce qui n'était encore qu'une silhouette sortit de l'ombre de la pièce et Ahn, un sourire méprisant au coin des lèvres, fit son apparition en pleine lumière. La jeune femme du couloir était là elle-aussi avec une éponge et un sceau d'eau savonnée et sur un discret signe de tête elle se mit à frotter Hai sans ménagements et dans l'indifférence la plus totale tandis qu'Ahn s'asseyait pour déjeuner. Entre deux bouchés elle déclara enfin : " Sais-tu pourquoi tu es ici Hai ?" puis s'adressant à sa subordonnée "Surtout nettoie moi bien cette chose..."
Hai était trop bouleversée pour répondre. Elle cherchait des réponses et n'en trouvait aucune. Elle n'arrivait pas y croire. Ahn était la personne en laquelle elle avait le plus confiance sur cette base, elle avait été sa confidente et n'avait eu de cesse de la soutenir moralement et de la protéger de la brutalité des officiers d'encadrement aussi loin qu'elle s'en souvienne.
Tout cela n'était-il finalement qu'un écran de fumée ?

Ahn avait terminé son repas et sifflait maintenant une mélodie que tous les vietnamiens connaissaient. Son sang ne fit qu'un tour et dans ses yeux luisait une fureur réveillée. Des larmes s'en échappaient abondamment. Ahn porta ses mains à un bol d'eau chaude mentholée puis se leva en douceur. Elle s'arrêta de siffler à cinq centimètres de son visage et Hai sentait désormais son souffle chaud. Ahn la scrutait intensément et elle s'efforça tant bien que de mal de soutenir son regard. Ahn appartenait toujours aux "Loups Gris" un mouvement ultra-nationaliste chinois et profondément raciste. Ses membres étaient connus pour avoir menées des actions criminelles en pays frontaliers et ce bien avant le début des hostilités. Enlèvements, actes gratuits de torture et exécutions arbitraires contre les communautés qu'ils méprisaient étaient devenus monnaie courante. Ils ne reculaient devant rien pour semer la terreur, attiser les haines et semer ainsi les graines de la discorde. Hai voulait crier, sa bouche s'ouvrit mais le son ne sortait pas... Pourquoi ? Ahn vit tous ses efforts et son sourire s'élargit encore un peu plus.

"Hai, ça ne sert à rien de lutter, tu sais ? Je t'ai fait administré une substance qui neutralise pendant un temps tes cordes vocales. Exactement comme Zhang et Tseng... (Elle désigna de son index les deux gros tas de muscles) enfin pour eux, j'ai été encore plus loin... tu veux que je te raconte ?"

"Autrefois c'était deux jeunes de ta race un peu rebelles et idéalistes comme toi Hai. J'étais alors leur officier référent et un jour je n'ai... comment te dire... plus eu la patience avec eux. Je les ai convoqué au laboratoire disciplinaire. Ces cons pensaient que c'était pour y passer de  simples examens médicaux. Et aujourd'hui ce sont deux beaux... légumes. Ils ne peuvent plus émettre un son et ont perdu toutes facultés de penser par eux-mêmes. Enfin presque... Avec un entraînement intensif j'ai réussit à faire d'eux des bêtes de guerre m'obéissant aveuglement. Et le plus drôle dans tout ça, Hai, c'est qu'ils m'aiment ! Je suis une mère à leurs yeux et Na la jeune femme qui t'as décrassé est leur nounou. C'est elle qui les nourrit à la cuillère, les lave, les habille et les couche. Il fallait les voir autrefois, se prenant pour deux jeunes coqs et fiers ! Maintenant ils ont un QI d'un enfant de 2 ans et sont heureux de me manger dans la main. Moi ! La personne qui détestaient le plus au monde ! C'est à se tordre de rire, non ? " Elle marqua une pause avant de reprendre : "J'ai fait passé le test ultime à Zhang pour m'assurer qu'il était bien dépourvu de toutes volontés propres. J'ai demandé à Na d'égorger très lentement devant lui sa jeune sœur qu'il adorait tant. Et sais-tu ce que j'ai lu dans son regard ? Rien du tout... il était totalement vide... du moins en apparence mais à y regarder de plus près on pouvait y distinguer une larme coincée au fond de l'œil. Ainsi donc sa cervelle de moineau avait gardé un souvenir de celle qui lui était si chère... C'était vraiment délicieux à observer comme expérience. J'aurais aimé faire de même avec Tseng mais ce singe n'avait plus de famille."

"Bon à nous deux... on va jouer à un petit jeu, d'accord Hai ? Je ne t'explique pas les règles tu vas très vite comprendre"

Ahn fredonna à nouveau l'hymne des Loups Gris et présenta le dessus de ses mains, les retourna subitement et se mit à la gifler de la droite puis de la gauche et elle alternait ainsi les gifles. Soudain elle s'arrêta et présenta de nouveau le dessus de ses mains. Hai se montrait peu enclin à jouer et les gifles reprirent de plus bel chaque fois un peu plus violente. Ses lèvres commencèrent à bleuir et la peau de ses joues intensément irrité la brûlait atrocement. Elle ne pouvait toujours pas produire le moindre son mais les larmes parlaient pour elle. Elle essaya de résister le plus longtemps possible mais un moment elle sentit bien qu'il n'y aurait qu'une issue malheureuse à cela si elle persévérait dans cette voie. Ahn lui présenta à nouveau ses mains et cette fois-ci Hai se pencha pour les embrasser. Ahn essuyait maintenant ses larmes du doigt et caressa ses joues avant de continuer les gifles mais elles diminuaient en intensité. Si il lui prenait à Hai de refuser de jouer les gifles devenaient tout d'un coup bien plus violentes, elle le comprit à ses dépends. Après une dizaine d'embrassades et des gifles de moins en moins convaincantes le jeu cessa. Et Ahn la mine satisfaite s'éloigna de son visage tuméfié.

"Maintenant Hai... je vais t'expliquer deux ou trois petites choses à mon sujet... " Elle fit signe aux autres de quitter la pièce avant de reprendre : "Je ne suis pas une patriote. Tu pourras continuer de nous espionner autant que tu voudras même si je doute qu'une pauvre créature toute frêle comme toi puisse nuire à la Chine. Tes cachoteries ne m'intéresse pas le moins du monde, ni le sort de ta fille. Tu me fais pitié ! Si je savais où elle se trouvait je te la rendrai , tu peux me croire. Tu vas faire quelque chose pour moi. Il y a dans le désert un chef de guerre Afghan qui se fait appeler le "Khan" qui menace nos approvisionnements de minerais vers la Chine. Je veux que tu trouves cet animal pour moi et que tu me ramène sa tête en guise de paiement. Je mettrai fin à ton service militaire ici et tu pourras retourner au Vietnam. C'est sans risque pour moi et ta prouesse me vaudra peut-être de prendre la direction des opérations à la place de ce pantin de Général. En Chine la famille a une place prédominante, je veux le meilleur pour moi-même et mes enfants, l'Etat, quoique en dise les fanatiques passe après...Alors ne me déçois pas Hai sinon tu souhaiteras toute la fin de ta misérable vie de ne jamais avoir existé."

"Pour corser un peu les choses, je vais envoyer Zhang et Tseng à tes trousses. Je te laisse trois jours d'avance sur eux. Si il te rattrape et qu'il ne voit pas mon cadeau ils ont pour consigne de me rapporter la tienne en guise de dédommagement. Ta nouvelle mission commence demain à l'aube. Compris, Soldat ? "

Hai parvînt enfin à gémir et Ahn les yeux brillants de malice pouffa de rire.

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Les jours suivants furent atroce. Le soleil lui brûlait la peau et le manque d'eau lui asséchait la gorge. Plusieurs fois elle crût ne jamais y arriver et était prête à renoncer et à se laisser se mourir. Seulement à chaque fois au moment de partir elle revoyait l'image de sa fille, nette, heureuse et souriante à pleine dents et elle trouvait alors la force de se relever et d'avancer. Ahn avait sûrement exagéré la compétence de ses deux cerbères ou elle ne les avait finalement pas envoyés ou bien lui avait même carrément mentit. En tout cas Hai ne les vit jamais derrière-elle et elle commençait à sérieusement douter de leur présence... Elle trouva finalement la planque du "Khan" et durant la nuit elle se fraya un chemin vers sa couchette et emporta sa tête ensommeillée de deux solides coup de machette et s'empressa de prendre le chemin du retour. Sur le chemin elle croisa Tseng et Zhang, les pauvres avaient des cloques de chaleur tout le long du corps et ne paraissait pas vraiment en état de se battre. Hai leur montra la tête et ils partirent tous les trois regagner la base.

Ahn les fit venir dans son bureau et lorsque la porte s'ouvrit et que Hai lui balança la tête toute sanguinolente elle s'exclama " Ton service est terminé je n'ai qu'une parole." Puis contournant son bureau elle déposa un baiser sur son front et lui murmura à l'oreille "Fais attention à toi, petite chose..."

Hai se retenait de la frapper en faisant d'immenses efforts pour ne pas laisser exploser sa rage. Elle pensa intensément "Ahn tu as un cerveau malade... et tu porte très mal ton nom*. Je reviendrai m'occuper de ton cas, sois en sûr"

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Lieu du basculement, Vietnam.

Hai était dans tous ses états. Qui était l'expéditeur de ce mystérieux message ? L'espion qui lui avait promis des infos ? Ahn qui l'avait trompée et appréciait toujours de la tourmenter ? ou une tierce personne ? Pourquoi l'insulter ? Qui était Stephan Harrer ? Du temps s'était écoulé depuis qu'elle avait regagner le Vietnam et elle n'y croyait plus vraiment... jusqu'à que ce message lui parvînt et qui n'était clairement pas le fait d'une personne qui lui voulait du bien. "C'est ma seule piste en cinq ans je ne peux pas la laisser s'échapper... je ne sais pas ce qui m'attend mais si Lan se trouve sur cette planète je la retrouverai...Allons y." se dit-elle avec force et conviction.

Et Hai s'engagea tête baissée dans une quête périlleuse sans  savoir si elle approcherait un jour ou non de sa fin.


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* Ahn veut dire apparemment "Paix" en chinois.




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