Age du personnage : 35 ans Date de naissance du personnage : 15/05/2981 Messages : 71
Lun 21 Juin - 16:20
Du mouvement dans les labos
20 Juin 3016
C'était une soirée relativement calme, une soirée à la recherche en faisait quelques heures supplémentaire sans même savoir qu'il était aussi tard. La dernière fois que j'avais regardé l'horloge, il était 18h30. Je m'étais donné une petite heure en plus avant d'aller faire une pause pour le dîner.
Le regard fixé dans le microscope valant probablement dix fois plus que mon salaire... Je n'avais pas vu l'heure défiler, et voilà que 22h00 sonne. Ma tête se relève, et je finis par regarder ma montre, avec un peu d'espoir que l'horloge est en avance, mais non...
Je m'assois sur ma chaise et rassemble mes notes, il y avait une petite réunion de service et je ne pouvais pas me permettre d'avoir des cernes... Malgré cette pensée, j'ai fini d'inscrire mes derniers relevé sur mon petit carnet, prenant soin de détailler avec quelques croquis. J'avais encore quelques minutes, pour finaliser mon rapport, après tout, j'étais sur le point de faire une importante découverte...
Prenant une solution acide, de couleur orangée, je pose mes lunettes de protection sur mon visage, approchant la pipette vers l'organisme que j'étais en train d'étudier. La goutte de la solution tombe sur la chose, et rien ne se passe. Observant de nouveau le phénomène avec le microscope, je vois une réaction chimique s'enchaîner, faisant vibrer les molécules à une bien grande vitesse, jusqu'à ce que la chose se mette à fumer...
Le détecteur signal une alerte et asperge le laboratoire pour éteindre ce qu'il croyait être un incendie... L'alarme retentit dans toute la base et je pouvais dire d'avance que le grand patron ne serait pas des plus joyeux... En même temps, cette installation est bien trop grotesque, l'on ne peut même pas travailler tranquillement...
lumos maxima
Emmett Bellingham
Emmett Bellingham
Gardien de Skorpionis
Age du personnage : 42 ans Date de naissance du personnage : 22/05/2971 Messages : 27
Mar 22 Juin - 18:18
Du mouvement dans les labos
rp libre Gardiens
Seul dans mon bureau, j’attendais l’heure fatidique de la réunion que j’avais imposée. Elle se déroulait aussi tard pour une raison très simple : le conditionnement. Comme à l’armée, les réveils étaient tôt et les couchers se faisaient tard. Le but était la discipline, courber l’échine face à ses supérieurs, exécuter les tâches sans faire de vagues. Quelques uns ici étaient des professionnels en terme de flemmardise ou de contournement du règlement, alors je n’avais pas hésité à resserrer les vis, à raccourcir les échéances des rapports journaliers. Je pouvais être un sombre connard lorsque j’étais de mauvaise humeur, c’était un fait que je n’avais jamais nié. Buvant dans la bouteille qui était arrivée avec le dernier convoi de prisonniers, mon regard se perdait dans un point invisible du coin de la pièce, me laissant songeur. Le dossier que ferait office de base pour ce soir était déjà prêt, posé sur le coin de mon bureau épuré. Je ne laissais jamais rien trainer, tout était scellé, car ma confiance était dure à obtenir. Bien que responsable des gardiens dans cette base et sur cette planète maudite, personne n’avait encore réussi à l'avoir. Pour être honnête, ça n’arrivera jamais, ou alors relèverait du miracle.
Un coup d’œil à ma montre m’indique que l’heure approche. Souhaitant être sur place avant tout le monde, j’attrapais les papiers utiles à la réunion et sortais de la pièce la tête haute. Il y avait toujours des personnes dans les couloirs, ceux qui bossaient de jours n’avaient forcément pas les mêmes horaires des équipes nocturnes. Ils me saluaient d’un signe de tête, et tandis que j’arrivais à un intersection, l’alarme incendie se déclencha. J’attrapais immédiatement ma tablette pour en savoir davantage, et poussa un très long soupire en regardant la caméra qui affichait la silhouette d’Andrea. Ces scientifiques, toujours à avoir la tête en l’air. Las, je me dirigeais vers le local de la femme de Frankenstein. Les portes automatiques s’ouvraient sur mon passage, laissant entrevoir à mon employée mon regard dur, distant, et froid. Je me raclais la gorge et tapota le code de sécurité qui stoppa le son irritant qui se propageait dans toute la base.
“Votre désir est-il de m’agacer, Mme Miller ?” articulais-je d’une voix glaciale. “Dans ce cas vous pouvez cesser, vous avez réussi. C’est bien la troisième fois en deux semaines que cette foutue alarme se déclenche. Une quatrième fois risquerait. FORT. De me déplaire.” Plus je parlais et plus mon ton se faisait menaçant. Mais il fallait qu’elle comprenne que son savoir n’allait lui octroyer aucun privilège. Ni le fait de coucher avec moi, cela va sans dire. Mes yeux scrutaient la salle, où l’eau avait fait quelques dégâts. Je soupirais et appuyais sur mon oreillette qui gisait toujours dans le creux de mes tympans. “Equipe technique salle Miller.” Je m’approchais de la femme aux allures élégantes, vêtue de cet uniforme blanc qui marquait au fer rouge le métier qu’elle exerçait sur sa peau. “Qu’est-ce qui l’a provoqué, cette fois ? Une p’tite clope pendant les heures de boulot ?”
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Andrea Miller
Andrea Miller
Gardien de Skorpionis
Age du personnage : 35 ans Date de naissance du personnage : 15/05/2981 Messages : 71
Mar 22 Juin - 18:40
Du mouvement dans les labos
Le chef arriva en un temps record, comme toujours lorsqu’il y a des problème… Un soupir sortit d’entre mes lèvres, car c’était toujours et encore le même refrain… Pas de nouveauté, pas de délicatesse, non, toujours cette même tête…
Posant mes mains sur mes hanches en écoutant le même discours que la dernière fois, il faut bien avancer, et ce n’est pas de ma faute si l’on surprotège la base… Cela n’a aucun intérêt et nous, on ne parvient pas à faire des essais…
« Une fois que vous aurez fini de râler, je vous ferai remarquer qu’on n’est pas chez nous, et qu’il faut retirer cette chose pour que l’on puisse avoir de vrais résultats… »
Il avait beau être dure, je voulais tout de même dire ce que je pensais, c’est mon travail et le sien, c’est de faire le vieux grincheux… Même si c’est toujours aussi distrayant de voir un homme en colère…
« Il y a des organismes fascinants et si j’avais pu aller au bout j’aurais pu finir mes recherches, j’en aurais fait par dans mon compte-rendu de ce soir, mais encore une fois, ce labo à tout fichu par terre, et je ne pourrais pas recommencer, sans avoir un nouvel échantillon et pouvoir faire de la fumée… »
Tournant le dos à mon patron, pour récupérer mes notes trempées et bien évidemment, j’avais écrit aux crayons de papier… Quelle vie de merde sérieusement… Je finis par les poser sur le torse du grand chef avec une légère force provoqué par l’agacement. Je ne prenais même pas la peine de le regarder, tellement j’en avais marre de travailler dans des conditions trop protectrice…
Détachant mes cheveux pour les essuyer à l’aide d’une serviette que le support avait ramenée, comme à chaque fois, ils avaient l’habitude avec toute les catastrophes que j’avais provoquées depuis mon arrivée, et cela fait à peine six mois… Chaque jour, ils préparaient d’avance les outils et tout ce qu’il fallait au cas où…
lumos maxima
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Ven 25 Juin - 0:06
Du mouvement dans les labos
Jake prend la tasse avec précaution, souffle doucement et incline la tête en guise de remerciement. Sous le regard attentif de son hôtesse Jake entame le rituel par une profonde inhalation. Plusieurs notes florales viennent aussitôt lui chatouiller les narines. Un petit sourire s'esquisse sur son visage ; Jake avait déjà trouvé. Le goût est légèrement acidulé, la dégustation confirme l'identification. Le sourire s'élargit alors qu'elle trépigne d'impatience. Jake laisse planer le doute un instant avant de rabattre sèchement la tasse sur la table qui ne manque pas de la faire sursauter.
- "Bon Dieu Jake !" s'exclame t-elle.
- "Chine, province de Yunann, 1700 m d'altitude !" dit-il calmement avec une pointe de fierté.
- "Oui !!" hurle t-elle presque. "Encore une fois c'est gagné, bravo champion !"
Elle veut l'enlacer mais Jake la repousse avec retenue. Elle n'insiste pas et se contente dès lors de fixer ses yeux dans le vide. Jake lui explique que le Grand Patron lui impose une sortie d'une quinzaine de jours environ en duo avec la brute épaisse qu'est Dunkel. Mais Jake se lit trop facilement. Elle n'est pas dupe, elle sait pourquoi il est amer et cela la met d'autant plus en colère qu'elle se sait impuissante. Malgré tout elle se lève avec dignité, commande l'ouverture de la porte et trouve la force de nettoyer sa cafetière à piston - une antiquité acquise au prix fort - ainsi que ses deux tasses au design intemporel. Bercé par le bruit rose d'un lointain filet d'eau et caressé par la fraîcheur venu de l'extérieur Jake se perd en rêverie et reste là un moment à contempler le couloir qui lui fait face. Dehors la luminosité commence à diminuer préparant chacun à l'inéluctable extinction des feux. Seuls resteraient allumés les pièces d'importance où le personnel de jour est relayé par les équipes de nuit. La base serait alors presque intégralement plongée dans le noir sauf si...
Les sirènes se mirent à hurler et aussitôt l'éclairage revînt au maximum l'éblouissant un instant. La voix automatique criarde de l'ordinateur central se diffusa dans tout le complexe.
"Attention, ceci n'est pas un exercice. Alerte incendie détectée dans le laboratoire. Le personnel désigné de sécurité et médical est demandé sur place." disait la voix se répétant en boucle.
Les tablettes du personnel des deux services se mirent à vibrer. Jake lu la notification en grosses lettre rouges "NO". C'était l'ordinateur qui affectait automatiquement le personnel compétent en fonction de la nature de l'alerte. L'ordinateur se basait sur une gigantesque base de données et sur de puissants algorithmes pour mener à bien toute tâche administrative. Le système était presque infaillible et surpassait de loin les capacités du plus balèze des gestionnaires humains ! Qui avait les compétences pour effectuer tel type de mission ? Qui était en cet instant disponible pour y répondre ? Qui est le proche du lieu sinistré ? Cette capacité d'optimiser la ressource humaine de manière quasi instantanée, cela, seul la toute dernière génération d'ordinateurs savait le faire : celle des ordinateurs quantiques. Si Jake appartenait bien au personnel de Sécurité il n'appartenait pas à la garde pour autant et l'ordinateur l'avait donc jugé "non qualifié" pour ce type de mission. Qu'importe ! Son cœur battait la chamade et il se mit aussitôt en route bravant l'interdit. Il en allait de la vie d'Andrea après tout ! Au moment de franchir la porte Jake n'entendit pas la douce voix de son amie qui le saluait. Accélérant à fond il ne mit pas plus d'une minute pour rejoindre le labo pourtant bien éloigné des dortoirs. C'était en partie dû au fait que les allées étaient désertes, le personnel non concerné par l'alerte étant priés de laisser libres les lieux de passage... Il chassa cette pensée ironique pour se concentrer sur l'essentiel : "Andrea j'arrive !" se surprit t-il à crier. Il poussa violemment la porte du labo négligeant ainsi toutes les règles de prudence que la situation imposait. Si le labo avait été en flammes, ça aurait été l'appel d'air et Jake aurait finis roussis ! En sueur il réalisa avec effroi l'énorme boulette qu'il venait de faire à l'instant et... à bien y réfléchir... maintenant ça lui revenait... l'alerte s'était arrêtée subitement quelques instants plus tôt. Quelqu'un l'avait donc coupé... Et puis la porte était entrouverte à l'arrivée sans trace visible de teinte orangée ça ne pouvait donc pas être bien grave... et... pourquoi faisait-il si humide ici ?? Et qui avait coupé l'alerte ? Et pourquoi diable faisait-il si moite ici ? Et c'est en levant les yeux que Jake eut les deux réponses : la sécurité incendie avait parfaitement fait son travail et... horreur ! Son supérieur se tenait devant lui, Andrea à ses côtés !!!
Age du personnage : 42 ans Date de naissance du personnage : 22/05/2971 Messages : 27
Mer 30 Juin - 19:30
Du mouvement dans les labos
rp libre Gardiens
Le tempérament de la scientifique était bien connu, Andrea avait un sacré répondant et ce n’était pas mon statut qui allait la faire pâlir. Ce n’était pas plus mal d’avoir une forte tête dans l’équipe, son prédécesseur était une vieille chiffe-molle sans personnalité qui n’avait pas le sens de l’honneur. J’aimais qu’une personne soit fidèle à ce qu’elle était, à son corps de métier, loyal à son identité profonde. Madame Miller en faisait partie, bien qu’elle me sortait également par tous les orifices tant son caractère me donnait parfois des migraines. Quoiqu’il en soit, j’écoutais d’une oreille ses remarques et recommandations, les sourcils froncés quant à ses propos. “Des organismes fascinants, hein ? Mais j’en ai rien à faire, de ces bestioles qui vous fascinent. J’en fais d’la bouillie pour les prisonniers.” Pour marquer mes paroles plus intensément, je m’approchais d’un de ses terrariums où elle gardait ses bêtes toutes différentes les unes des autres. J’en fis tomber un à terre, le bruit fracassant du verre qui se brisait violemment emplissait la pièce tandis que les débris s’étalèrent sur toute la surface. La bestiole se mettait à gigoter sur le sol mouillé, avant de se voir écraser par la semelle de mes bottes d’un geste sec. Tirant sur ma cigarette, mon regard toisait le sien avec fermeté. “Moi tout ce qui m’importe c’est que chaque détenu se voit subir sa sentence. Le Gouvernement sur Terre nous impose votre présence pour la collecte des données, ou j’ne sais pas quelle autre connerie du genre, certes je l’accepte. Mais n’empiétez pas sur l’ordre de ma Base et rangez-vous dans le rang.” Andrea me plaqua ses feuilles chiffonnées sur le torse, où plus rien n’était lisible. Je comprenais sa colère mais ce n’était, sincèrement, pas mon problème. “L’ère préhistorique est loin derrière nous, Miller. Utilisez les tablettes comme tout le monde.” Nous avions beaucoup d’alternatives au papier et il ne tenait qu’à la jeune femme d’anticiper les problèmes récurrents qui arrivaient dans ce labo depuis son arrivée. “L’ancien rat de laboratoire était l’être humain le plus pathétique que j’ai pu rencontrer. Mais il avait eu la jugeotte d’user de technologie pour l’avancée de ses travaux. Nous n’avions pas ses problèmes d’alarme incendie, avec lui. C’est étrange, mais on dirait que le problème n’est pas notre système de sécurité, mais vous.” Un fin sourire accompagna mes paroles sarcastiques.
Un de mes gardiens choisit cet instant précis pour faire irruption dans le laboratoire. Il ne remarqua pas tout de suite ma présence et le regard dubitatif que je lui lançais. C’était un homme sur lequel je n’avais pas spécialement d’avis, et bien que cela fasse quelques années qu’il faisait déjà parti de mes gardiens, j’avais du mal à lui mettre une étiquette. J’aimais bien étiqueter les gens, c’était plus facile de m’en détacher. Cependant, même si je lui trouvais quelques défauts à titre personnel, il était un assez bon élément dans mes troupes. “Dines.” fis-je de mon habituel ton ferme, “c’est l’équipe technique à qui j’ai fait appel, que faites-vous là ? Ca vous dit peut-être de récurer tout ce bordel ?” Évidemment la question était rhétorique, j’avais surtout envie de comprendre pourquoi il avait déboulé comme un forcené. Mon regard tourna vers la seule femme de l’unité scientifique, haussant un sourcil interrogatif. Elle venait de détacher ses cheveux, me forçant à masquer les étincelles dans mes yeux qui auraient pu trahir mes pensées. Elle était séduisante, ainsi faite, la mine en colère car je la mettais souvent hors de ses gonds.
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Andrea Miller
Andrea Miller
Gardien de Skorpionis
Age du personnage : 35 ans Date de naissance du personnage : 15/05/2981 Messages : 71
Mer 30 Juin - 21:10
Du mouvement dans les labos
Celui qui avait les plein pouvoir sur cette planète invivable, mais remplis de mystère et de réponse qui était plus que fascinant… Je l’observais marcher dans la pièce et serra la mâchoire lorsqu’il s’approcha d’un petit aquarium qu’il fit tomber d’un mouvement de main, puis écrasa la petite créature qu’il y avait à l’intérieur. Je lui aurais bien jeté mon pot à crayon, mais cela ne serait pas très bien vu…
« Et c’est vous qui parlez d’évolution, alors que vous ressemblez à un simple primate actuellement ! Je ne suis pas une partisante de la technologie avec tous les débuts d’incendie que je provoque… C’est comme le papier, c’est fragile. »
Je me rapproche de lui avec rage, alors qu’un autre gardien était venu. J’avais prévu de le voir pour faire des examens de l’opération qu’il avait subis, mais c’était dans quelques jours, pourquoi était-il ici ? J’allais mettre une gifle à mon patron…
Mais cela n’allait pas m’’empêcher de le faire… Cependant, c’était un peu mal choisit actuellement… Mais bon… Tournant de nouveau la tête vers le grand patron, je finis par passer à l’acte en lui donnant une gifle. Je devais finir ce qui venait de commencer et ce n’était pas une simple dispute, mais la guerre…
Je pouvais presque sentir les étincelles jaillir de nos deux regards, alors que j’avais plongé mes prunelles dans les siens. Si les yeux pouvaient tuer, on serait mort le cerveau en bouillie…
« Vous avez beau être mon supérieur, je ne vous laisse pas faire en applaudissant comme une débile. »
lumos maxima
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Mer 7 Juil - 20:04
Du mouvement dans les labos
Son supérieur le toisa sévèrement, entrouvrit ses lèvres et déversa ses paroles immondes. Exécrable à souhait, comme à son habitude. Rien de nouveau ; ce triste sire était si prévisible. Si ennuyeux aussi. Il était le problème et Jake aurait aimé ne jamais y être confronté. Seulement voilà...Il était l'obstacle majeur d'une union passionnelle et passionnante avec Andrea. Pire encore il la courtisait. Jake en était presque sûr et avait développé à ce sujet une obsession qui en devenait maladive. "Andrea couchait t-elle avec ce serpent ?" Pour Juliette Andoue, sa plus proche amie, c'était une évidence. Et il lui était aussi évident que Jake n'avait aucune chance de conquérir le cœur d'Andrea, reste qu'elle ne lui avait pas dit cela de manière désintéressée. Jake en bon lutteur s'obstinait à garder espoir.
L'atmosphère était lourd ; il y avait de l'orage dans l'air. Si la tension prenait subitement une forme solide elle les écraserait tous. Dans une vaine tentative de faire chuter la tension il lança :
- " C'est électrique ici ! Sympa, l'ambiance ! Remarquez c'est idéal pour se mettre à danser sur de la musique Country !"
Un ange passa. Juste le temps pour Jake de réaliser la nullité absolue de sa réplique et se demander si cela n'allait pas produire l'effet inverse. Juste le temps aussi pour se rendre compte que ses deux bottes pataugeaient dans une eau boueuse, et en remontant la source apercevoir un mélange humide de bris de verre et de chairs ratatinées.
Un claquement sourd à réveiller les morts se fit entendre. Jake releva brusquement la tête et blêmit à la vue de son supérieur. Il avait l'air furibond. Et c'était la même chose pour Andrea. Mais qu'avait-elle donc derrière la tête ? Le "Che" n'était pas un tendre, loin de là ! Elle n'aurait pas osée... sauf si elle était certaine de pouvoir rattraper le coup. Emmett et Andrea se "connaitraient" donc bien ? La rumeur était-elle enfin devenue vérité ? Une colère froide commençait à habiter Jake.
Age du personnage : 30 ans Date de naissance du personnage : a voir Messages : 30
Ven 5 Nov - 20:06
Du mouvement dans les labos
Une alarme avait retenti, j’étais de corvée sur les véhicules qui nous permettent de nous déplacer sur la planète. Ma tête, c’était relevé, et j’observais mon collègue qui était juste à côté de moi. Cela provenait des laboratoires des scientifiques et mon coéquipier se mit à rire soudainement après avoir vu le lieu où l’alarme incendie, c’est déclaré.
« C’est le laboratoire de Miller, elle y met toujours le feu, à croire qu’elle veut dévoiler l’emplacement de la base aux prisonniers… C’est l’occasion de voir le chef se mettre en colère quand quelqu’un lui tient tête. »
Je ne savais pas vraiment quoi dire, en même temps, il n’y avait rien à ajouter, mon camarade pris de nouveau ses outils et continua son boulot, puis comme s’il avait prédit l’avenir, l’alarme s’arrête. Je hausse des épaules et retourne moi aussi à ma besogne, puis m’arrête.
« Le laboratoire de Neufeld est juste à côté, je devrais peut-être y aller, et m’assurer qu’il n’y ai pas plus de dégât. »
Alex haussa des épaules, puis s’assoit en posant son outil sur le sol.
« Vas-y si tu veux, on a bientôt fini de toute façon, je ne dirais pas que tu as préféré te promener que m’aider. »
Il affiche un clin d’œil, pour montrer qu’il plaisante, puis me sourit, me laissant partir. Je me lève, nettoie mes mains, et me dirige vers l’ascenseur pour monter jusqu’à l’étage des laboratoires. Je me déplace calmement, contrairement à certaines personnes qui semblaient pressées de partir, et je pouvais déjà entendre des voix s’élever dans les airs. Je finis mon chemin devant la salle et fini par toquer.
« Vous avez besoin d’aide chef ? »
Jake était déjà présent, mon ancien coéquipier, et il semblait plus là en terme de décors qu’autre chose, mais à première vue, Neufeld n’était là pour gronder sa collègue de boulot. Cela signifiait qu’il n’y avait pas de grand dégât, mais maintenant que je suis là, autant me rendre utile.
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